Accueil
Que fait la justice ?
L'autorité parentale
Les séparations parentales en France
Elections 2002

 contact email
 

15 novembre 2002

C'est avec une grande sérénité que j'ai pris connaissance de ma condamnation à mille euros d'amende et deux mois d'emprisonnement avec sursis pour "outrage à magistrat".
Cette condamnation, qui transforme ma libre expression sur la justice de mon pays en véritable délit d'opinion, démontre une fois de plus à quel point certains magistrats et auxiliaires de Justice du pays des Droits de l'Homme préfèrent se protéger entre eux, plutôt que de protéger les enfants et les responsabilités parentales.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit dans ce procès à charge exclusive :

- j'ai été condamné parce que je ne pense pas comme les fonctionnaires de justice et qu'après douze années de discrimination et de privations éhontées de mes libertés familiales fondamentales, j'ai eu le courage de leur dire ce leur pratique irresponsable m'évoquait;
- j'ai été condamné parce que je critique la manière normalisée et discriminatoire des décisions de justice dite familiale, ces critiques étant d'ailleurs partagées par l'ensemble de la société civile respectant l'enfance et sachant l'importance de la vie de famille équilibrée pour préserver leur présent et préparer leur avenir.

Cette justice très particulière qu'est la justice familiale entend en réalité réprimer par conversions pénales notre combat collectif contre les abus de pouvoir judiciaires. ces abus institutionnels sont commis par violation quotidienne de deux Conventions humanitaires ratifiées par la France, celle des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales, et celle des Droits de l'Enfant. Ce faisant, la justice familiale actuelle viole délibérément l'article 55 de la Constitution Française.

Pour ce qui me concerne plus spécifiquement, je regrette enfin que le TGI de Dinan prouve à nouveau son besoin d'étouffer un homme honnête et responsable, qui ose dénoncer les exactions de quelques auxiliaires de justice sans éthique, protégés systématiquement par les magistrats qui sont chargés régulièrement de me condamner.

Comme un témoin l'a écrit, reprenant les propos d'une avocate menaçante, "je suis marqué au fer rouge par la justice pour toute ma vie". Le 4 octobre, face à ma sérénité, l'exaspération du magistrat fulminant en fin d'audience contre le public en salle d'audience confirma la réalité de la répression judiciaire organisée contre quelques valeurs que je tente de servir, et contre mes propositions sociales pour mieux respecter demain parents et enfants, en sortant enfin de ce type de violences institutionnelles intolérables.

Je maintiens donc que nous ne devons plus tolérer la captation judiciaire mercantile et idéologique d'une problématique typiquement sociale. Cette instrumentalisation judiciaire peut très facilement être supplantée par des moyens sociaux et juridiques intelligents, préventifs, économiques, et adaptés aux évolutions des moeurs, ce qui nous permetta de respecter, ici, en France, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

début de page