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Ouest-France Samedi 16 et Dimanche 17novembre 2002 |
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Ouest-France Samedi 16 et Dimanche 17novembre 2002
Edition Côtes-d'Armor
Le père militant reconnu coupable d'outrage
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Il y a un peu plus d'un mois, Pascal Dazin, père déchu de ses responsabilités parentales, avait fait de son audience un évènement médiatique pour promouvoir la cause de ces pères qui s'estiment laisés "par trop de judiciarisation dans les séparations parentales".
Il devait répondre du chef d'outrage à magistrats, des juges des affaires familiales de Rennes à qui il avait adressé un courrier virulent.
Ces juges l'avaient débouté de nombreuses fois de ses demandes de garde. Le président du tribunal de grande instance de Dinan n'avait pas apprécié en fin de séance l'applaudissement des militants d'association venus le soutenir. Il avait mis le jugement en délibéré.
Hier le jugement a été rendu dans le calme le plus complet. Le président fondateur de l'association nationale L'Alphabet du respect des enfants n'était pas là. Son collectif de soutien non plus. Le tribunal l'a reconnu coupable des faits reprochés et l'a condamné à deux mois de prison avec sursis et à 1 000 Euros d'amende. Le 4 octobre, il assurait seul sa défense et promettait publiquement qu'il irait en appel en cas de condamnation. Il ne l'as pas confirmé hier.
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Ouest-France Mardi 19 novembre 2002
Edition Côtes-d'Armor
Pascal Dazin fait appel du jugement dinannais
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Pascal Dazin confirme, dans un communiqué de presse, qu'il va faire appel du jugement rendu par le tribunal de Dinan, le 15 novembre(O-F des 16-17). Il dit avoir appris sa
"condamnation à 1 000 Euros d'amende et à deux mois de prisons avec sursis - une peine plus grave que celle que la substitude demandait - avec une grande sérénité", affirmant qu'il s'agissait "d'un jugement à charge exclusive avec une stratégie pour m'extorquer des excuses". Il estime avoir été condamné parce qu'il critique "la manière normalisée et discriminatoire (Ndlr: notemment avec les pères) des décisions de justice dite familiale". Il entend donc faire appel "pour l'honneur" mais sans illusion sur le "corporatisme ambiant". Reste à savoir devant quel tribunal ? Les magistrates du courrier jugé délictueux étant rennaises...
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