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Monsieur Bernard PORCHER
Chef d'orchestre
KERHAMON
22170 PLOUAGAT
Madame, Monsieur le juge
Cour d'Appel
Place du Parlement de Bretagne
35000 RENNES
13 mai 2003


Objet:   additif au vu d'un fait nouveau .

à mes déclarations pour l'appel de la décision du 21 janvier 2003 rendue par la juge des enfants de Saint-Brieuc (ordonnance 202/0108, assistance éducative). Audience du 23 mai 2003 à 14 heures.


La mère de mes enfants étant hospitalisée, la juge dite des enfants a nommé sans me consulter ni reccueillir mon assentiment une famille dite d'accueil pour les "recevoir" durant son absence, ce que j'apprends ce jour par un appel téléphonique...
-alors que je suis leur père,
-que je suis valide et prêt à m'en occuper,
-que je demande à ce que mes droits de citoyen tels que décrits notamment dans les articles 8, 12 et 14 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales soient respectés,
-que la juge dite de la famille m'a reconnu l'exercice de mon autorité parentale, lequel ne m'a pas été retiré,
-et qu'il est en outre paradoxalement prétexté pour pratiquer cet abus d'autorité que je devrais mieux apprendre à m'en occuper (!)

En réalité cette décision que j'assimile à un abus de pouvoir totalement humiliant (cruel et dégradant) n'a d'autre but que me cantonner dans l'éviction de mes prérogatives fondamentales sous les prétextes les plus farfelus, s'appuyant sur un dogmatisme idéologique fugace dont les fondements sont totalement exorbitants du droit national et supra-national.

Dans un état de droit où l'article 371-1 du Code Civil serait sensé être respecté avant tout par les fonctionnaires de justice, que penseront mes enfants de leur père, autoritairement écarté de ses missions naturelles, père dont l'honneur et le respect qui lui sont dus sont précisément bafoués par eux?

eux dont j'affirme en tant que père, naturellement et légalement plus compétent que tout éducateur ou juge, que l'image est surexploitée sous le prétexte intenable, à l'épreuve des faits, de leur faire apprendre à me respecter,

quand en réalité il ne s'agit que de m'écarter d'eux, de les écarter de moi, et de faire fonctionner un système lourd et inadapté à l'éducation saine et républicaine des enfants.

Par ces motifs:
Dire que la mesure d'assistance éducative est infondée, que je n'ai pas à être "sensibilisé" ou rééduqué, mais que je dois exercer librement mes responsabilités parentales dans le cadre de l'autorité parentale qui m'a été consentie.
Bernard PORCHER
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